Le mBot passe en mBot2 !!!

Test du mBot2 :

Le roi est mort, vive le roi !!!
Et oui, il fallait que ça arrive. Pour rappel, le mBot V1 était sorti en 2015. Et, si il est toujours très apprécié des élèves et des profs, l’adapter à la fameuse STEAM Education commence à être compliqué.
Du coup, la société Makeblock, nous sort une nouvelle “p’tite” version de son robot star. Ce mbot2 est donc censé résoudre ce problème et améliorer de façon générale les performance de ce système programmable.
J’ai eu la chance de pouvoir tester mBot2 en avant première.

On ouvre la boite :

Comme pour le mBotV1, mBot2 arrive dans une jolie boite munie de son rabat magnétique.

A l’ouverture, on découvre le plateau supérieur dans lequel sont maintenus le châssis, la CyberPi et le mBot2 shield.

Sous ce plateau, on trouve les autres éléments constitutifs mBot2.

Déjà, au premier coup d’œil, on remarque que les moteurs, le capteur ultrasons et le capteur de lignes ne sont pas les mêmes que pour mBot1. La cyberPi viendra se connecter par dessus le mBot shield. Les modules mBuild font donc une entrée fracassante.

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Bon, on assemble ?

En ce qui concerne l’assemblage de mBot2, on se retrouve dans la droite lignée de la version 1.

La notice décomposée en 12 étapes permet de réaliser le montage en quelques minutes.

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Qu’est-ce qui change ?

Les évolutions sont tellement nombreuses que je ne peux pas toutes le traiter. Je vais donc vous présenter les plus marquantes à mon sens.

  • le châssis : il est un peu plus long et pourvu de plus de trous de fixation.
  • Les moteurs sont maintenant des moteurs codeurs (donc beaucoup plus précis), leur vitesse de rotation passe de 118 à 200 RPM et le couple en fonctionnement est plus que doublé.
  • Le capteur ultrasons : Sa plage de détection ne change apparemment pas. Par contre, il possède une puce intégrée pour améliorer la stabilité du fonctionnement. De plus, 4 dels bleues entourent chaque “yeux” du capteur. Elles sont pilotables individuellement, ce qui permet de donner de petites expressions rigolotes au robot.
  • Le quad RGB sensor (capteur de lignes) : Le capteur Quad RGB est une nouvelle conception basée sur le capteur à suivi de ligne. Il utilise la lumière visible comme lumière d’appoint, ce qui réduit considérablement les interférences de la lumière ambiante. En outre, il offre une fonction de reconnaissance des couleurs. Avec quatre capteurs de lumière, il peut prendre en charge davantage de scénarios de programmation.
  • Le mBot 2 shield :

    Déjà, il supporte la batterie de 2500mAh/27.75W, puis il permet la connexion de 4 servos, 2 moteurs CC, des 2 moteurs codeurs, des modules mBuild. Enfin, c’est sur ce shield que viendra se loger la CyberPi.
  • La CyberPi : est une carte de programmation qui peut être rendue autonome dans certains cas. Elle possède en natif tout un tas de capteurs / actionneurs :

    De plus, tout ceci se programme en Blocs ou en python via mBlock5.

La programmation :

Comme évoqué plus haut, un coup de mBlock 5 et zou. Il suffit juste d’installer les bonnes extensions à la CyberPi. Car oui, le mBot2 est une extension du système CyberPi !!! J’ai donc sélectionné les extensions suivantes :


Notez la présence de l’extension “Pocket Shield”. Ce système permet de rendre la carte CyberPi autonome et d’y relier tout un tas de petits trucs super sympas.

Allez, au boulot :

Programme d’évitement d’obstacles :

Suivi de ligne noire :

Conclusion :

Ce nouvel mBot2 est impressionnant par ses possibilités annoncées. Il devrait être commercialisé aux alentours de 140 € TTC. livraisons possibles dès début mai.
(m.a.j. du 16/04 : commandes possibles chez T.S. ici)
Bien sûr, il souffre de quelques soucis de jeunesse. Le fonctionnement du capteur de ligne n’est pas tout à fait optimal au moment ou j’écris ces lignes, entre autre.
La nouvelle gamme de modules mBuid est vraiment top, mais ça fait encore acheter de nouvelles choses. Il n’y a donc pas de rétrocompatibilité de prévue : Dommage.
Le fait de pouvoir se connecter en wifi / Bluetooth, fait qu’on peut vraiment faire de l’I.O.T. facilement.
J’ai la chance de posséder une seconde CyberPi : Elle me sert de télécommande gyroscopique. C’est top de chez top.

J’ai déjà passé quelques heures de découverte sur ce robot. J’ai l’impression de n’avoir vu que l’infime partie émergée de l’iceberg.

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